Lorsque la main se tend, que les les doigts s'allongent dans la continuité de la paume, la proximale rentre dans le rang. Les quatre collines qui dessinaient le paysage se sont affalées sur elles-même, et voilà que la peau rêche fait des plis, des creux. L'articulation des phalanges et des métacarpiens ressemble maintenant aux nœuds pleins de sève séchée des arbres centenaires.
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En faisant bouger les doigts sur un clavier, fut-il fait d'air, les tendons extenseurs sursautent comme des rainures. L'écorce devient membrane.
De l'arbre à la feuille, la main joue à se faire végétal.
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Mains d'hiver et de vielle dame. Cuir aguerri par les vents de l'hiver. Toile à chrysalide, transparente, percée au moindre souffle. La tendresse s'est muée en une sorte de raideur.
Apparemment.
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