vendredi 22 novembre 2019

#181- Une bribe de ce foutu mois de novembre

Au milieu des lettres et cartes qui traînent sur le bureau, il y a ce texte écrit par mon frère, avec nos participations à tous, il y a à peine un an. 

J'ai beau croire, quand les gens partent, que je supporte bien les séparations qui font et qui défont la vie et culpabiliser de reprendre si vite le fil des jours, à peine une ou deux mailles sautées, cela revient, jaillit aux yeux, à un moment donné. 

Ces derniers mois, je rêve de mes grands-mères, de leurs maisons, de l'ombre de mes grands-pères. Des mes parents, oncles, tantes, cousins, marraine, de notre fratrie. 
Parfois, je cauchemarde. 
Il faut croire que ça se poursuit, ce parcours pour intégrer que la vie s'arrête. Que ça continue, la douleur de cette déchirure dans l'écheveau des souvenirs. 

J'ai beau croire, toujours, que ça passe tout seul, je comprends vite mais il faut digérer longtemps. 

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