Moi qui laisse tout tomber,
Les bols qui jouent les archipels
Sur le plancher
Les verres
Qui s'y cassent le pied
Les bras potelés d'un duvet
De mollesse
Le long du corps
Quand les jours sont trop
Lourds
A bout de bras
Ou les écrans qui se craquellent
Ou les écrans qui se craquellent
Qui laisse tomber
Les marqueurs à tableau
Les projets esquissés
Laisse Tomber
En général
Tomber
Au point d'avoir creusé au genou
Un sillon
Dès l'enfance très tendre
Pourquoi
Pas le jour ?
Pourquoi ce refus obstiné
Pas le jour ?
Pourquoi ce refus obstiné
Du sommeil ?
Cette étreinte crispée
Des nuits ?
Pourquoi tenir tant
A la journée,
Elle s'est enfuie.
Enfouie sous les volutes d'encre
Les réverbères
La journée a mis du temps
A percer la coquille
Voilà que,
Même partie, et creuse, et livide
Voilà que,
Même partie, et creuse, et livide
Je l'agrippe
C'est peut-être
Parce que c'est toujours quand elle commence
Juste
A se retourner
Que l'on se touche.
Peut-être parce qu'il faudrait
Peut-être parce qu'il faudrait
Qu'elle ait la profondeur
Le silence de la nuit,
La journée.
Peut-être que c'est une excuse
Que j'ai tout ce sommeil
A me faire pardonner.
Il faut veiller,
Ensuite.
Veiller à ne s'abandonner
Trop vite.
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